Islam in bible prophecy
shofar
[ LIVRES ] - [ ARTICLES ] - [ COMMENTAIRES ] - [ VIDEOS ] - [ QUE FAIRE ? ] - Israel et le Moyen Orient

L'Antichrist         Livre sur l'enlevement         apocalypse

HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE

LA RESTAURATION DE JERUSALEM EUT LIEU EN 1967 ?

Ecrit par Fabrice Statuto, Novembre 2015.
Vidéo, le Miracle de la guerre des six jours en 1967.

Légende de la video - Zacharie 4:6 Ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais c'est par mon esprit, dit l'Éternel des armées. Timing 08:40 et Timing 10:50 - Il y avait un seul tank israélien contre une centaine de tanks syriens. Mais pourquoi l'armée syrienne n'a pas continué son attaque sur ce front ? Réponse du commandant de l'armée syrienne : "Comment peux tu traverser la colline quand tu as devant toi une rangée d'anges blancs en face de toi ! (...) une main est sortie du ciel et m'a fait signe de m'arrêter, alors je me suis arrêté."


Pendant que la bête islamique revient à la vie via le terrorisme et la renaissance d'un califat, ... les chrétiens d'orient vivent une terrible tribulation et nous, occidentaux, vivons dans les "Temps de Noé", continuant tranquillement notre vie au quotidien...

C'est en étudiant les cycles d'années jubilés que j'ai finalement rejoins la théorie d'Isaac Newton sur les 70 semaines. Les conclusions qui en découlent sont très intéressantes, car elles sembleraient converger vers une fin très proche.

Pour revenir à la théorie des jubilés, la Parole nous indique que nul ne peut connaitre l'heure et le jour de la venue du Seigneur. La connexion entre le Yom Kippour, l'année jubilaire et l'ère du millénium on pourrait s'approcher du mois et de l'année de la seconde venue... La conversion entre les années hébraiques et grégoriennes étant impossible, nous ne pouvons pas donner de date précise. La Parole de Dieu ne veut pas que nous la connaissions...

Selon la théorie de Newton, depuis la seconde "Restauration et reconstruction de Jérusalem" jusqu'à l'oint il doit y avoir , sept semaines d'années (sept shemitas), 49 ans, soit un cycle jubilaire qui conduit au jubilé messianique final. En d'autres termes, si et seulement si l'on connait la date de l'ultime restauration de Jérusalem, l'on peut connaitre l'année approximative du retour du Messie.

Daniel 9:25-26 Sache-le donc, et comprends ! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu'à l'Oint, au Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux. Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation ; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre.

Après plus de 2000 ans, Israel récupère le mont du temple, et libère totalement la vieille ville de Jérusalem... en Juin 1967 ! Caractéristiques qui ne sont pas des moindres car le Jubilé se caractérise ainsi : (Libération du peuple, libération de la terre d'Israel et retour d'Israel sur ses possessions et ses terres). Si 1967 est une année jubilé alors ajouter un cycle jubilaire de "7 semaines d'années (7 shemitas)" nous conduirait au prochain jubilé final annoncant l'Oint. A noter, les 49 ans, sont des années semi-lunaire, difficile donc de les ajouter a Juin 1967, pour conclure une date précise...

Lévétique 25:10 Et vous sanctifierez la cinquantième année, vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants : ce sera pour vous le jubilé ; chacun de vous retournera dans sa propriété, et chacun de vous retournera dans sa famille.

Une précision s'impose, le prophète Daniel parle de la vieille ville de Jérusalem incluant ses murailles, pas de la nouvelle ville de Jérusalem dont les quartiers s'étendent jusque dans les montagnes de judée. L'année 1967 correspond-elle à l'année de "Restauration et reconstruction de Jérusalem" selon Daniel 9 ?

La réunification de Jérusalem en 1967 est à n'en pas douter un des événements les plus importants de l'histoire juive et de l'histoire de l'humanité. Apres 2000 ans, Libération de Jérusalem, les israelites retrouvent le mont du temple et la partie Est de Jerusalem, et pour finir, on assiste à la reconstruction du quartier juif, et à la réédifications des lieux saints détruits et soulliés par les musulmans.

London, New York, I.B. Tauris, 2007, 258 p. Sossie Andézian

1 Tiré d’une thèse (PhD) en sciences politiques, études moyen-orientales (Middle Eastern Politics) de l’Université d’Exeter (Grande-Bretagne), cet ouvrage est l’œuvre d’un architecte qui s’est penché sur l’analyse de la reconstruction du quartier juif de la vieille-ville de Jérusalem entre 1967 et le milieu des années quatre-vingts. En même temps, expert en matière de patrimoine pour l’Unesco, il montre l’imbrication du religieux et du politique dans la formation de ce qui est devenu le symbole, à la fois, de l’identité religieuse et de l’identité nationale israéliennes, alors que la vieille-ville de Jérusalem comme la ville de Jérusalem dans son ensemble n’étaient pas inscrites au cœur du projet sioniste. Du point de vue des sciences sociales du religieux, l’ouvrage illustre les processus à l’œuvre dans la fondation de sites religieux dans le cadre d’un projet de construction nationale et les effets d’une telle action sur la structure urbaine.

2 La recherche a été entreprise en 1999, à un moment où les accords d’Oslo encore en vigueur permettaient l’espoir de paix entre Israéliens et Palestiniens ainsi que le règlement du statut de Jérusalem par la communauté internationale. Le matériau empirique a été recueilli principalement en 1999 et 2000, autrement dit avant le déclenchement de la seconde intifada, où l’auteur se trouvait sur le terrain et réunit archives, travaux de recherche, observations directes et entretiens.

3 Le livre se divise en six chapitres. Les trois premiers traitent des bases idéologiques ainsi que des moyens politiques, juridiques et techniques mis en œuvre pour la « reconstruction » du quartier juif et non pas sa « restauration », terme que l’auteur récuse à la lumière des théories de rénovation urbaine. Le quatrième chapitre établit des comparaisons avec d’autres exemples de réhabilitation urbaine en Israël. Le cinquième chapitre rend compte de la position de l’Unesco sur cette opération et, de manière plus générale, sur sa position par rapport à la patrimonialisation de l’ensemble de la vieille-ville de Jérusalem. Enfin dans un dernier chapitre, l’auteur entreprend une comparaison entre politiques israéliennes et palestiniennes d’usages du patrimoine à des fins nationalistes.

4 L’hypothèse centrale est celle d’une reconstruction sélective, excluant les sites musulmans et visant à créer le mythe d’une Jérusalem juive ancienne et non la restauration d’une vieille-ville caractérisée par la diversité ethnique, religieuse et culturelle. L’auteur résume le projet de construction du quartier juif de Jérusalem dans cet extrait d’article de S. Mann (1968) du quotidien israélien Jerusalem Post : « What was formerly the Jewish Quarter has a place in modern Israel. Cleaned, cleared and restored–it will become a centre of national and spiritual unity » (« Restoring a symbol of unity », 2 oct. 1968, p. 4 : exergue à la Conclusion p. 196). Adoptant une démarche historique rigoureuse, l’auteur repère les différents moments d’affirmation d’une identité spatiale juive et son évolution en fonction de changements politiques.

5 Tout d’abord, il montre que la division de la vieille-ville en quartiers, chrétien, musulman, arménien, juif, est l’œuvre de cartographes occidentaux du XIXe siècle, laissant supposer l’existence de quartiers homogènes sur le plan ethnique et religieux, ce qui s’avère loin d’être le cas. On découvre que les habitants juifs de Jérusalem ne résident pas tous dans ce qui constituait le quartier juif dans la partie sud-ouest de la ville. La majorité des maisons du quartier sont des biens de mainmorte musulmans (waqf) ou des propriétés privées arabes (ou arméniennes). Deux mosquées, ainsi que des tombes de saints musulmans, attestent de la mixité du quartier où cohabitaient musulmans et juifs. Les maisons habitées ou possédées par les juifs ne présentent pas de particularités architecturales mais sont plutôt conformes au style architectural de la vieille-ville et s’intègrent parfaitement au paysage. À part deux synagogues sépharades datant du XVIIe siècle et deux autres du XVIIIe siècle, la majorité des centres d’éducation et de prière juifs datent de la seconde moitié du XIXe siècle (les deux synagogues ashkénazes, l’hospice de Batei Mahse avec la maison Rothschild). L’auteur explique cette carence en matière d’édifices religieux juifs par le nombre réduit des membres de la communauté à l’époque, les limitations imposées par les Ottomans aux constructions de sites religieux non musulmans avant la seconde moitié du XIXe siècle, ainsi que le faible intérêt des juifs pour l’architecture et l’art à l’époque.

6 À la création de l’État d’Israël, en 1948, la vieille-ville demeure du côté jordanien et les habitants juifs en sont expulsés. Les sites religieux, en particulier le Mur des Lamentations, le Mont du Temple et le cimetière du Mont des Oliviers ne sont plus accessibles aux Israéliens. Des synagogues sont endommagées ou détruites. L’État entreprend la création de nouveaux lieux saints, séculiers, à Jérusalem-Ouest dépourvue de points de repères religieux : bâtiments administratifs publics et institutionnels, mémorial national du Mont Herzl devenu lieu de pèlerinage, mémorial de Yad Vashem commémorant la Shoah.

7 La victoire israélienne sur les armées arabes, en 1967, et la conquête de la vieille-ville et de la Cisjordanie changent complètement la donne. La totalité de Jérusalem et ses sites religieux traditionnels passent sous contrôle israélien. La reconstruction du quartier juif modifie le paysage par la réalisation d’un projet national/religieux destiné à affirmer le lien éternel du peuple juif avec la ville sainte. Les limites du quartier juif sont étendues par la destruction du quartier des maghrébins et l’expulsion de ses habitants palestiniens. Les synagogues sépharades sont restaurées à l’ancienne et représentées sur des timbres-poste en tant que preuve de la présence juive ancienne et continue à Jérusalem. Les deux synagogues ashkénazes détruites par les Jordaniens sont laissées comme mémoriaux de la guerre de 1948. Le complexe de Batei Mahse est réhabilité en raison de sa valeur symbolique de pôle de référence pour la communauté juive de Jérusalem. La maison Rothschild, qui en faisait partie, abrite pendant plusieurs années le Bureau central de la société pour le développement et la reconstruction du quartier juif (CDRJQ), avant d’être vendue à une institution ultra-orthodoxe, Yeshiva Zilberman, qui la transforme en école religieuse pour garçons, ce qui provoque l’opposition des résidents laïques du quartier. Des maisons arabes sont, soit détruites pour permettre des fouilles archéologiques à la recherche de traces du passé juif, soit restaurées avec leurs caractéristiques originelles mais recouvertes d’une façade de « pierres de Jérusalem » ; les nouveaux logements sont réservés aux résidents juifs.

8 L’auteur nous fait suivre pas à pas la transformation du quartier, en l’espace de quelques années, d’une zone religieuse pauvre et négligée en vitrine des réalisations urbaines de l’État, et il montre comment le récit national intègre désormais le vieux yishuv au courant sioniste dominant, créant un nouveau lien entre la vieille-ville et l’État moderne. Le nouveau quartier juif s’avère résulter de la convergence de facteurs politiques, économiques, administratifs et techniques d’un côté, l’engagement d’un groupe partageant une vision de l’histoire et l’adhésion aux principes sionistes de l’autre. Sa reconstruction étant la priorité absolue de l’État, le financement des travaux est continu. Architectes et archéologues nationalistes sont mis à contribution pour concrétiser le projet. Le CDRJQ élabore et applique un plan de reconstruction qui reflète les caractéristiques du développement architectural israélien : un environnement urbain moderne avec quelques bâtiments anciens rénovés et un certain nombre de sites archéologiques destinés à exprimer l’identité juive éternelle de la ville. Des pièces découvertes sont exposées dans un musée archéologique. La centralité de la Bible dans la formation de l’identité nationale israélienne conditionne la réinterprétation des fouilles selon la tradition de l’archéologie biblique. Des considérations d’ordre politique entrent également en jeu, telles que le concept de densité urbaine pour justifier l’installation de milliers de nouveaux résidents israéliens dans l’enceinte de la ville.

9 Un des résultats de l’étude est de montrer le rôle de la réappropriation/création d’une Jérusalem juive ancienne dans l’unification des différentes communautés juives en Israël et en diaspora sous la bannière sioniste. Trois sites, l’esplanade du Mur des Lamentations (dénommé Mur occidental), le Cardo et la synagogue Hurva, qui ont fortement contribué à reconfigurer l’image physique et symbolique du quartier, sont analysés de manière détaillée. Par leur localisation (respectivement à la limite orientale du quartier, sur sa limite occidentale près du centre de la vieille-ville et au cœur de ce qui était le quartier juif historique) et leur fonction (affirmation du nationalisme ethno-religieux, développement du tourisme et de l’économie, lieu de culte), ils marquent fortement l’identité juive de la ville, souligne l’auteur, qui montre en même temps les débats que leur choix a suscités entre toutes les composantes de la société israélienne. L’exemple du mur illustre parfaitement le processus de construction d’un lieu symbolique à la fois de l’identité religieuse et de l’identité politique et par conséquent objet de tensions entre les deux sphères, mais aussi source de conflits avec les musulmans qui le revendiquent comme le lieu de l’Ascension du prophète Muhammad sur son cheval al-Burâq. L’auteur décrit et analyse avec finesse l’évolution des dimensions, de l’étendue et du statut de ce monument ainsi que des significations qui lui sont rattachées à travers l’histoire. Après avoir été un symbole d’unité en juin 1967 entre politiques et religieux, militaires et civils, juifs d’Israël et juifs de la diaspora, le mur semble cristalliser aujourd’hui toutes les contradictions qui traversent la société israélienne.

10 La seconde idée-force qui se dégage de l’ouvrage est la mainmise progressive des religieux sur le quartier au détriment des laïcs et la fusion entre identité nationale et identité religieuse. S’appuyant sur un article de Nadav Shragai, correspondant du Ha’aretz, très bien informé sur la vieille-ville, l’auteur montre la croissance rapide de la population religieuse qui représente 95 % et la multiplication d’écoles religieuses et de séminaires. L’auteur discerne deux effets majeurs de la transformation du quartier en bastion religieux : des altérations architecturales, de manière à adapter les logements aux prescriptions du judaïsme orthodoxe et des effets négatifs sur le tourisme, incompatible avec des objectifs religieux. Enfin, cette évolution éloigne de plus en plus les habitants laïques du quartier qui sont par ailleurs rebutés par les contraintes liées à la vie dans une vieille-ville dépourvue d’infrastructures.

11 L’auteur explique ces changements par une brèche dans l’unité nationale, suite à la guerre de Kippour en 1973, et par le recul de l’idéologie sioniste après la défaite du parti travailliste, mais aussi par la politique d’attribution des logements favorisant progressivement les religieux. À partir de 1990, une nouvelle génération d’archéologues, plus proches de l’approche universaliste que nationaliste, ainsi que des chercheurs biblistes remettent en question l’archéologie biblique, provoquant un affrontement entre récit national et recherche historique. Des fouilles le long du mur occidental du Haram al-Sharif (tunnel) font toujours l’objet de conflits avec les institutions musulmanes. Pour finir, l’auteur déplore le choix de l’État israélien d’avoir opéré une restauration sélective du quartier et d’avoir ignoré les nombreux vestiges musulmans, laissant dans l’ombre tout un pan de l’histoire de la vieille-ville.

12 Cet ouvrage présente trois intérêts majeurs. De par la précision de ses descriptions, il constitue une très bonne source d’informations sur la réalité de la ville de Jérusalem et ses enjeux, et propose un nouveau regard, celui d’un architecte et d’un spécialiste du patrimoine sur le conflit israélo-palestinien hors du registre passionnel. Il illustre de façon exemplaire le processus d’écriture d’une histoire nationale et sa projection dans l’espace dans le but de construire une nation moderne. Enfin, c’est une contribution fructueuse à l’analyse de l’emprise du religieux sur les mouvements nationalistes, qu’on retrouve de plus en plus à travers le monde.

En conclusion, 1967 pourrait, je parle bien au conditionnel, correspondre à l'année de la seconde "Restauration et reconstruction de Jérusalem", une clef essentielle pour comprendre le mystère des 7 shemitas en Daniel 9 qui conduiraient jusqu'à la venue du Sauveur !



    

PROJETS HUMANITAIRES ET EVANGELIQUES:

Ce site soutien des projets Humanitaires et Evangéliques en Amérique Latine et en Israel. Vous pouvez directement soutenir ces centres par transfert bancaire international ou faire une donation via Paypal sur notre site.

Centre d'enfants victime d'abus physiques et psychologiques http://en.bily.org.il/ en Israel.
Congrégation Messianique "House of Redemption" http://www.jerusalemassembly.com/ à Jérusalem.