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HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE

LA JORDANIE EST LA PALESTINE

Discours de Geert Wilders, 21/12/2010.
Traduit en francais par Fabrice Statuto http://www.islam-bible-prophecy.com/apocalypse/
Extrait du livre "L'Islam dans le Livre de l'Apocalypse" écrit par Fabrice Statuto (nom de plume Joakim Oliveira).


Le 21 décembre 2010, Geert Wilders, un homme politique hollandais reconnait la Jordanie comme étant la Palestine :

Israël est une source immense d’inspiration pour moi. Quand je suis venu dans votre pays pour la première fois adolescent, j’y ai vécu un an. Je n’ai pas honte de soutenir Israël, mais j’en suis fier. Je suis reconnaissant pour Israël. Je défendrai toujours Israël. Votre pays est le berceau de la civilisation occidentale. C’est avec raison que nous l’appelons la civilisation judéo-chrétienne. Israël est souvent traité injustement. Le monde regarde la détresse des palestiniens dans des camps de réfugiés au Liban, à Gaza et ailleurs et beaucoup blâment Israël. Les Nations Unies disent qu’il y a plus de 4.7 millions de réfugiés palestiniens et beaucoup blâment Israël. Ces voix disent que les palestiniens devraient être autorisés à retourner en Palestine. Mais où se trouve la Palestine ? Beaucoup disent qu’Israël doit régler les problèmes de la Palestine. Mais Israël est-il responsable de la détresse des réfugiés palestiniens ? Ma réponse est non. Les leaders arabes sont à blâmer et l’islam est à blâmer. Permettez-moi de vous dire tout d’abord pourquoi, et ensuite je vous dirai où se trouve la Palestine.

A la fin de la seconde guerre mondiale, il y avait 50 millions de réfugiés. Aujourd’hui, tous les problèmes des réfugiés datant d’avant les années 50 ont été résolus. Tous, sauf un, le problème des palestiniens. Pourquoi ce problème n’a-t-il pas été résolu ? La raison en est simple : parce que les pays arabes n’ont pas permis qu’il soit réglé. Et parce que l’islam n’a pas voulu qu’il soit réglé. En mai 1948, le nombre de juifs dans les pays arabes était estimé à près d’un million. Aujourd’hui, moins de 8000 juifs se trouvent dans le monde arabe. En 1948, les pays arabes ont obligé les juifs à partir et ont confisqué leurs biens. Il y a plus de juifs qui sont partis des pays arabes que d’arabes qui sont partis d’Israël. Où sont les camps de réfugiés juifs ? Il n’y en a pas.

Alors pourquoi les camps de réfugiés palestiniens sont-ils dans des zones entourant Israël ? Parce que les palestiniens n’étaient pas les bienvenus dans le voisinage des pays arabes. Il n’y avait pas de solidarité arabe ; les réfugiés étaient obligés d’intégrer des camps et des bidonvilles où leurs descendants se trouvent toujours aujourd’hui. Selon les définitions internationales, le statut de réfugié ou de personne déplacée ne s’applique qu’à la première génération de réfugiés. Mais l’ONU fait une exception pour les palestiniens. Les descendants des réfugiés palestiniens ont acquis le même statut de réfugiés que leurs ancêtres. En conséquence, le nombre des soi-disant réfugiés palestiniens enregistré par l’ONU est passé de 711 000 en 1950 à plus de 4.7 millions en 2010. Ces réfugiés sont utilisés comme une arme démographique contre Israël.

Au lieu de blâmer les régimes arabes inhospitaliers, beaucoup blâment Israël.

Mes amis, le blâme devrait reposer sur le monde arabe. Les réfugiés juifs se sont construit de nouvelles vies. Ils ont fait ce que des millions de réfugiés ont fait durant leur vie dans l’histoire, y compris au vingtième siècle. Les allemands qui ont dû quitter les Sudettes et les landers de l’est de l’Oder et de la Neisse, les Hongrois qui ont fui la Transsylvanie, les grecs qui ont été chassés de la côte Egée de l’Anatolie, les hindous qui ont fui le Penjab.

A chaque génération, le ressentiment de ces réfugiés et de leurs descendants s’est peu à peu estompé. Le temps guérit les blessures. Cependant l’islam conditionne les musulmans à haïr les juifs. C’est un devoir religieux de le faire. Israël doit être détruit parce que c’est le pays natal des juifs. Des enseignants islamiques influents tels que Muhammad Tantawi, le grand imam d’Al Azhar au Caire, le centre d’enseignement musulman le plus prestigieux, appelle les juifs « les ennemis d’Allah. » Tantawi, qui est mort en mars dernier était généralement considéré comme modéré par les politiques et les médias occidentaux. Il les presse d’intensifier les attaques suicide contre les israéliens, affirmant que chaque « opération martyr » contre - je cite - tout israélien y compris les enfants, les femmes, les adolescents, est un acte légitime selon la loi (islamique) religieuse, et un commandement islamique, jusqu’à ce que la Palestine regagne son pays.

Nizar Qabbani, l’un des poètes les plus révérés dans le monde arabe, louait la folie de ceux qui sont aveuglés par une idéologie de haine. Dans son poème, Ode à l’intifada, il écrit : « O peuple fou de Gaza, mille salutations aux fous. L’âge de la raison politique est terminé. Enseignenous la folie. »

C’est la nature des ennemis islamiques qui confrontent les juifs. Israël d’autre part, est un signal lumineux ; elle est comme la menorah d’Hannouka, dont les lumières ont été allumées dans une région qui, jusqu’en 1948 était plongée dans les ténèbres. Mes amis, Israël ne doit pas être blâmé pour la situation au Moyen Orient. Le problème, c’est le refus de l’islam du droit à Israël d’exister. Le mois dernier encore, le fatah a conclu sa convention à Ramallah en déclarant son refus de reconnaître Israël comme un état juif. Le problème vient aussi de nos dirigeants occidentaux qui refusent de comprendre qu’Israël est le poste avancé de l’ouest : si on refuse aux juifs le droit de vivre libres et en paix, plus personne n’aura ce droit. Si la lumière d’Israël s’éteint nous nous retrouverons tous dans les ténèbres. Si Israël tombe, les occidentaux tombent. C’est pourquoi nous sommes tous Israël.

Mais tant que l’ouest refuse de comprendre comment les palestiniens sont utilisés comme une arme contre Israël, nous ne pourrons pas voir qui est vraiment à blâmer ; nous ne pourrons pas voir que ce n’est pas le rôle d’Israël de donner un état palestinien pour la simple raison qu’il y a déjà un état palestinien et que cet état est la Jordanie. En effet, mes amis, la Jordanie est la Palestine. Regardez une carte de cette partie du monde après la chute de l’Empire Ottoman après la première guerre mondiale. Israël et la Jordanie d’aujourd’hui, faisaient tous deux partie du mandat britannique de Palestine.

En 1922, la Palestine a été partagée entre la Cisjordanie et la Transjordanie - cette dernière comprenant 78 pour cent du territoire de la Palestine. Les anglais ont donné ce territoire à leur allié, l’homme fort ashémite Abdallah ibn Hussein. Abdallah était le fils de l’émir Hussein bin Ali, gardien de la cité sainte islamique de la Mecque. Les hashémites appartiennent à la tribu quraish, qui est la tribu du fondateur de l’islam, Mahomet. Ce sont des étrangers en Palestine. En 1946 la Transjordanie est devenue indépendante sous le gouvernement ashémite. En novembre 1947, les Nations Unies ont proposé une partition des 22 % restants de Palestine. Le territoire entre le Jourdain et la mer a été divisé entre les juifs et les arabes. Les représentants juifs ont accepté le plan de l’ONU mais les représentants arabes l’ont refusé. Dans une tentative « pour chasser tous les juifs dans la mer », ils ont fait la guerre en 1948, guerre qu’ils ont perdue. Mais ils ont pris leur revanche, sur les juifs à Jérusalem Est et dans le reste de la Cisjordanie – les anciennes provinces de Juda et de Samarie détenues par les forces arabes. Toute cette région a été ethniquement purifiée de tout juif. Même les noms de Judée et de Samarie ont été effacés de la carte.

Israël, qui comprend la Judée et la Samarie a été le pays des juifs depuis des temps immémoriaux. Judée signifie pays des juifs. Jamais dans l’histoire du monde il y a eu un état autonome dans cette zone qui ne soit pas juif. La diaspora des juifs qui a commencé après la défaite contre les romains en 70 après JC, n’a pas conduit au départ de tous les juifs de leur ancien pays. Des juifs ont vécu dans la vallée du Jourdain durant des siècles jusqu’à ce que les envahisseurs arabes les chassent en l948 quand les provinces de Judée et de Samarie ont été occupées par le royaume ashémite de Transjordanie, dont le nom a été abrégé en Jordanie en 1950.

Et jusqu’en 1967, quand Israël a regagné l’ancien centre juif de Judée et de Samarie, personne, aucun enseignant islamique ou politicien occidental n’a jamais demandé qu’il y ait un état palestinien indépendant sur cette rive ouest.

Israël doit-il vendre son pays pour la paix ? Doit-il assigner la Judée et la Samarie à un autre état palestinien, un deuxième, à côté de la Jordanie ? Mes amis, je vais être clair. Le conflit au Moyen Orient n’est pas un conflit de territoire mais plutôt une guerre idéologique. Les gens se trompent quand ils pensent que donner la Judée et la Samarie et Jérusalem Est aux palestiniens fera cesser le conflit entre Israël et les arabes. En 2005 Israël a sacrifié les colonies de Gaza au nom de la paix. A-t-il eu la paix ?

Au contraire, à cause du conflit essentiellement idéologique, la situation a empiré. A cause du conflit idéologique, les concessions territoriales sont contre-productives. Les idéologies ne peuvent pas être vaincues par des concessions. Cela les encourage et les fortifie.

Les idéologies doivent être affrontées avec une volonté de fer, sans jamais céder, « jamais, jamais, jamais, jamais, en rien, sur aucune chose grande ou petite, importante ou insignifiante.» C’est une leçon que le monde a appris de Winston Churchill quand il a affronté l’idéologie nazie. Ce conflit ici au Moyen Orient n’est pas une question de pays ou de frontières mais de jihad islamique s’opposant à la liberté occidentale. A partir du moment où Israël a été fondé, les dirigeants arabes ont rejeté tout plan de partition et toute initiative visant à installer des colonies. L’idéologie islamique n’accepte tout simplement pas le concept d’un état juif. Ni le Hamas ni le Fatah ne veulent reconnaître le droit pour le peuple juif à un état propre dans leur berceau historique. Aucune concession de la part d’Israël ne pourra jamais changer cela.

Les ennemis idéologiques d’Israël veulent éliminer Israël en tant que nation. Ils nient tout simplement à l’état juif le droit d’exister et de vivre en paix, dignement et librement.

Pour sa propre survie et sa sécurité Israël doit avoir des frontières défendables. Un pays qui n’a que 15 km de largeur est impossible à défendre. C’est la raison pour laquelle les juifs doivent s’installer en Judée et en Samarie.

Ainsi, les villes et les villages juifs de Judée et de Samarie ne sont pas un obstacle à la paix ; ils sont l’expression du droit juif d’exister dans ce pays. Ce sont de minuscules avant-postes de liberté, défiant les forces idéologiques qui refusent non seulement à Israël mais au monde occidental tout entier, le droit de vivre en paix dans la dignité et la liberté. N’oublions jamais que l’islam ne menace pas qu’Israël ; l’islam menace le monde entier. Sans la Judée et la Samarie, Israël ne peut pas protéger Jérusalem. L’avenir du monde dépend de Jérusalem. Si Jérusalem tombe, Athènes, Rome, Paris, Londres et Washington tomberont ensuite. Ainsi Jérusalem est le front principal qui protège notre civilisation actuelle. Quand le drapeau d’Israël ne flottera plus sur les murs de Jérusalem, l’ouest aura perdu sa liberté.

Mais une solution de paix doit aussi être trouvée pour les nombreux palestiniens dans les camps de réfugiés au Liban, à Gaza et ailleurs. Chaque année, des centaines de millions d’euros et de dollars sont dépensés au titre de l’aide internationale aux réfugiés palestiniens. L’assistance financière ne donne pourtant pas une nouvelle maison aux réfugiés, un endroit pour vivre et construire un avenir à leurs enfants et petits-enfants. Nous savons où ils devraient être. Ce doit être la Palestine, tout comme après la seconde guerre mondiale la place évidente des réfugiés allemands de l’est était l’Allemagne. Puisque la Jordanie est la Palestine, il est du devoir du gouvernement jordanien d’accueillir tous les réfugiés palestiniens qui voudraient s’installer chez eux.

Jusqu’à la fin des années 1980 les dirigeants jordaniens ashémites n’ont pas nié que leur pays était la Palestine. Ils l’ont dit à de nombreuses occasions. En 1965, le roi Hussein a dit : « Ces organisations qui cherchent à faire la différence entre les palestiniens et les jordaniens sont des traîtres. » Jusqu’en 1981, Hussein répétait - je cite : « La Jordanie est la Palestine et la Palestine est la Jordanie. » En mars 1971, le conseil national de Palestine disait lui aussi - je cite : « Ce qui lie la Jordanie à la Palestine est un lien national (…) formé depuis des temps immémoriaux par l’histoire et la culture. L’établissement d’une seule entité politique en Transjordanie et une autre en Palestine est illégale. » Fin de citation.

Mais à la fin des années 70, les autorités arabes ont commencé à faire la différence entre les jordaniens et les palestiniens. Ce qui était auparavant considéré comme une trahison et de l’illégalité est soudain devenu la ligne de propagande. En 1988, alors que la première intifada faisait rage, la Jordanie a officiellement renoncé à toute revendication de souveraineté sur la rive ouest. Durant ces dernières années, les autorités jordaniennes ont privé des milliers de palestiniens de leur citoyenneté jordanienne. Ils l’ont fait pour deux raisons.

Tout d’abord parce que les dirigeants ashémites étrangers ont eu peur que les palestiniens puissent un jour prendre leur propre pays. Ensuite, parce que priver les palestiniens de leur nationalité jordanienne entretient le mensonge selon lequel la Jordanie ne fait pas partie de la Palestine. Et c’est ainsi qu’en conséquence, les palestiniens doivent attaquer Israël s’ils veulent avoir leur propre pays.

En condamnant arbitrairement des milliers de leurs citoyens à être apatrides, les autorités jordaniennes veulent forcer les palestiniens à tourner leurs aspirations vers l’établissement d’un autre état palestinien en Judée et Samarie. Cette décision est une grande injustice perpétrée par les dirigeants ashémites jordaniens, ce clan étranger que les anglais ont mis en place.

Je ne suis pas naïf. Je ne suis pas sourd au fait que si la Jordanie était gouvernée par les palestiniens, cela conduirait à la radicalisation politique en Jordanie. Mais si la situation actuelle persiste, cela conduira certainement à la radicalisation. Nous avons besoin d’un changement fondamental de direction. Si nous continuons à garder les mêmes lignes de pensée comme nous l’avons fait jusqu’à présent, aucune solution pacifique au problème palestinien n’est possible sans mettre en danger l’existence d’Israël et bouleverser le tissu économique et social en Judée et en Samarie. Réinstaller des millions de palestiniens dans ces petites provinces n’est tout simplement pas possible et cela n’arrivera pas. Pour les sceptiques, je dis : quelle est l’alternative ? Laisser la situation comme elle est ? Non, mes amis, le monde doit reconnaître qu’il y a un état palestinien indépendant depuis 1946, et c’est le royaume de Jordanie.

Permettre à tous les palestiniens de s’installer volontairement en Jordanie est une meilleure solution vers la paix que l’approche des deux états (en réalité une approche de trois états) propagée par les Nations Unies, l’administration américaine et des élites partout dans le monde. Nous voulons juste une solution démocratique non violente au problème palestinien. Cela demande que le peuple palestinien ait le droit de s’installer volontairement en Jordanie et puisse élire librement leur gouvernement à Amman. Si le roi ashémite actuel est toujours aussi populaire qu’aujourd’hui, il peut rester en place. C’est au peuple de Palestine de décider grâce à de véritables élections démocratiques. Mes amis, adoptons une approche totalement différente. Reconnaissons que la Jordanie est la Palestine.

Au monde occidental je dis : Résistons avec Israël parce que les juifs n’ont pas d’autre état tandis que les palestiniens ont déjà la Jordanie. Résistons avec Israël parce que l’histoire de notre civilisation commence ici, dans ce pays, la terre natale des juifs. Résistons avec Israël parce que l’état juif a besoin de frontières défendables pour assurer sa propre survie. Résistons avec Israël parce que c’est la ligne de front dans la bataille pour la survie de l’ouest.

Nous devons dire la vérité. La vérité c’est que la Jordanie est la Palestine, la vérité c’est que la Samarie et la Judée font partie d’Israël, la vérité c’est que Jérusalem ne doit pas tomber, la vérité c’est qu’Israël est la seule démocratie dans une région sombre et tyrannique, la vérité c’est qu’Israël est la cheville ouvrière de l’ouest. Bien sûr, je ne suis qu’un invité étranger et je dois rester modeste. Israël est une démocratie et je respecte chaque décision que son gouvernement et son peuple prendront. Mais je suis fier d’être là et reconnaissant pour l’opportunité de partager mes pensées et mes croyances avec vous. Car c’est ici que notre civilisation est attaquée alors que nous parlons. C’est ici que nous, hommes et femmes de l’ouest devons montrer notre résolution à nous défendre. C’est ici qu’Israël a allumé la lumière de la liberté et que les européens et les américains doivent aider Israël à garder cette lumière qui brille dans la nuit. Pour le bien d’Israël et pour le bien de nous tous.

Todah Rabah et Shalom à vous tous.



    

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