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HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE

LES TEXTES SACRES ISLAMIQUES : LE CORAN ET LES HADITHS

Ecrit par Fabrice Statuto, mars 2014.


Le grand imam de l’université d’Al-Azhar démontre la profonde relation entre les textes islamiques et l'antisémitisme. Même si tous les thèmes judéophobes devaient disparaitre subitement du monde islamique, la haine anti-juive prenant racine dans les textes sacrés du Coran, hadith et sira demeureraient intacts. (7)

Exemple de textes islamiques (8): Histoire d’Abu Burda : « Aucun musulman ne mourra sans qu’Allah admette à sa place un juif ou un chrétien dans le feu de l’enfer. » Muslim, livre 37 : 6666

Histoire d’Abu Burda : « Il y aura des peuples parmi les musulmans au jour de la résurrection qui auront des péchés aussi lourds qu’une montagne, Allah leur pardonnera et il mettra à leur place les juifs et les chrétiens. » Muslim, livre 37, 6668

« Or ils ne l’ont ni tué (le Messie) ni crucifié, mais ce n’était qu’un faux semblant ! Et ceux qui ont discuté sur ce sujet sont vraiment dans l’incertitude : ils n’en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l’ont certainement pas tué. » Coran 4:157

« Les chrétiens disent : Le Messie est fils d’Allah. Telle est leur parole provenant de leur bouche. Ils imitent le dire des mécréants. Qu’Allah les anéantisse ! » Coran 9:30

« L’heure du jugement ne viendra pas tant que vous n’aurez pas vaincu les juifs. Chaque fois qu’ils essaieront de se cacher derrière une pierre, un mur, un arbre (sauf un buisson épineux) ou un animal, Allah fera parler ces éléments et ils diront : ô serviteur d’Allah, il y a un juif caché derrière moi. Viens le tuer. » Muslim, livre 4, 6985 « Bonnes manières (Al-Adab) raconté par Abu-Huraira : L’apôtre d’Allah dit : le nom le plus abominable aux yeux d’Allah le jour de la résurrection sera celui de l’homme qui s’appelle lui-même roi des rois. » Livre Bukhari 73

LA SOMBRE ALLIANCE ENTRE L’ISLAM RADICAL ET LE NAZISME

Le mufti palestinien Al Husseini, chef du conseil suprême des pays arabes, grand ami d’Hitler, a participé à l’élimination des juifs. Voici le télégramme qu’envoie Heinrich Himmler au mufti le 2 novembre 1943 : « Au grand mufti : Le mouvement national socialiste de la grande Allemagne a depuis son origine inscrit sur son drapeau la lutte contre la juiverie mondiale. Elle a suivi avec une sympathie particulière la lutte des arabes épris de liberté, en particulier en Palestine, contre les intrus juifs. Dans la reconnaissance de cet ennemi et dans la lutte commune contre lui, réside le fondement ferme de l’alliance naturelle qui existe entre la Grande Allemagne nationale socialiste et les musulmans épris de liberté dans le monde entier. Dans cet esprit je vous envoie pour l’anniversaire de l’infâme déclaration Balfour mes chaleureuses salutations et mes voeux pour la poursuite victorieuse de votre lutte jusqu’à la victoire finale. »

Les racines nazies de l’islam moderne radical. Tom Knowlton explique dans une brillante étude qui a pour titre : « The Nazi Roots of Modern Radical Islam » la relation entre les racines nazies et l’islam.

(…) Mais après 700 ans de coexistence pacifique, le véritable commencement du conflit arabo-israélien peut être daté à 1920 et à l’apparition d’un homme, Haj Amin Muhammad Al Husseini, le grand mufti de Jérusalem. En tant que grand mufti, al Husseini dirigeait comme imam, la mosquée Al Aqsa de Jérusalem, la plus haute autorité du mandat britannique.

L’histoire montre Al Husseini comme un homme brutal aspirant à diriger un empire panarabe au Moyen Orient. Il acquit cette notoriété en éliminant activement les juifs et les arabes qu’ils considéraient être une menace pour contrôler la population musulmane de Jérusalem et il a massivement utilisé la propagande anti-juive pour opposer les deux communautés.

En 1920 et aussi en 1929, Al Husseini provoqua des émeutes anti-juives arguant que les juifs complotaient pour détruire la mosquée Al Aqsa. Les émeutes aboutirent au massacre de centaines de civils juifs.

On reconnait que la révolte arabe de 1936 contre les anglais a été organisée par le nazi Adolf Eichmann, et Al Husseini a encore une fois ordonné à des milices de massacrer des citoyens juifs. Quand les autorités britanniques ont finalement réprimé la rébellion en 1939, Al Husseini s’enfuit dans l’Irak voisine et aida à orchestrer un jihad anti-britannique. Les Britanniques mirent fin à la nouvelle rébellion si bien qu'Al Husseini s’enfuit en Allemagne nazie.

Al Husseini trouva que l’idéologie nazie correspondait bien avec l’idéologie anti-juive de l’islam et planifia avec Hitler et la hiérarchie nazie la création d’un gouvernement panarabe au Moyen Orient. Le Dr Serge Trifkovic rend compte des similitudes entre l’idéologie de l’islam radical d’Al Husseini et le nazisme dans son livre « L’épée et le prophète ». Il note des parallèles dans les deux idéologies : l’antisémitisme, la quête de domination mondiale, le désir de soumettre totalement la libre volonté de l’individu, la croyance en l’abolition de la nation-état en faveur d’une communauté plus « noble » et la croyance dans une gouvernance non démocratique par un leader divin (un calife islamique ou un führer nazi). Les nazis donnèrent à Al Husseini des appartements luxueux à Berlin et un traitement de plus de 10 000 $. En retour, il était régulièrement à la radio allemande taxant les juifs « d’ennemis les plus féroces des musulmans et implorant l’adoption de la solution finale nazie par les arabes ». Après la défaite nazie à El Alamein en 1942 Al Husseini programma des messages radio sur Radio Berlin appelant à continuer la résistance arabe contre les forces alliées. Rapidement, on le surnomma « mufti du führer » et « le führer arabe ».

En mars 1944, Al Husseini programma un appel au jihad pour « tuer les juifs où qu’ils se trouvent. Cela plaît à Allah, à l’histoire et à la religion. » A de nombreuses occasions, Al Husseini est intervenu dans la destinée des juifs européens, notamment en empêchant l’accord avec la croix rouge pour échanger des enfants juifs contre des allemands prisonniers de guerre.

De plus, Al Husseini recrutait personnellement des musulmans bosniaques pour les waffen SS, y compris la division Skanderberg d’Albanie et la division Hanjer de Bosnie. La division Hanjer (Saber) de la waffen SS a été responsable du meurtre de plus de 90 pour cent de la population juive yougoslave.

Le dirigeant SS Heinrich Himmler était si content des Nazis musulmans d’Al Husseini qu’il fonda l’école militaire Mullah basée à Dresde pour leur recrutement et leur entraînement. En 1944, les commandos Hanjer furent parachutés à Tel Aviv et empoisonnèrent des puits d’eau potable dans les communautés juives dans le but de susciter des tensions ethniques. Après la chute de l’Allemagne nazie, Al Husseini s’enfuit au Caire en Egypte en 1946 au lieu de faire face aux accusations de crimes de guerre pour ses actions en Yougoslavie. Mais il continua ses opérations. A la fin des années 40 et au début des années 50, Al Husseini travailla en étroite collaboration avec un groupe profasciste en Egypte. En 1952, Gamal Abdul Nasser, un membre éminent du groupe d'Al Husseini se trouvait parmi les officiers militaires qui prirent le contrôle du gouvernement égyptien du roi Fouad. On considère qu’Al Husseini est responsable d’avoir amené Otto Skorzeny, le commando nazi considéré par l’OSS comme « l’homme le plus dangereux d’Europe » au service du gouvernement Nasser.

De la même façon, Al Husseini a eu une forte influence sur les membres fondateurs du parti Baas irakien et syrien. Il existe des preuves solides qu’Al Husseini a permis l’emploi du criminel de guerre Alois Brunner comme conseiller général de l’état-major syrien. Mais le rôle central d’Al Husseini dans la création de l’organisation de libération de la Palestine (OLP) en 1964 est peut-être sa marque la plus indélébile au Moyen Orient aujourd’hui.

L’imam radical était le mentor spirituel du premier responsable de l’OLP, Ahmed Shukairi et la plupart de son idéologie a été instillée dans l’organisation. Plus important, Al Husseini a utilisé ses relations étendues pour recruter des soutiens financiers pour l’OLP à travers le monde arabe.

Presque 30 ans après la mort d’Al Husseini survenue en 1974, le peuple palestinien le révère encore comme un héros et embrasse sa théorie radicale. Le « führer arabe » proche de l’association nazie est peut-être la raison pour laquelle Mein Kampf d’Hitler est le sixième livre le plus lu parmi les palestiniens.

Aujourd'hui, quelques-uns de ses descendants demeurent encore actifs aux affaires en Palestine. Le petit-fils d’Al Husseini, Faisal Husseini, faisait partie de l’OLP en 1964 et a eu un portefeuille ministériel dans l’autorité nationale palestinienne avec la responsabilité de Jérusalem jusqu’à sa mort en 2001. L’imam radical Rahman Abdul Rauf el-Qudwa el Husseini, son neveu, a joué un rôle majeur en ce qui concerne le terrorisme palestinien durant presque 40 ans. Il était la force directrice menant à la fusion de la faction du Fatah et de l’OLP. En 1990, Rahman Abdul el-Qudwa el Husseini était responsable du soutien de la communauté palestinienne au dictateur Saddam Hussein pour l’invasion du Koweit.

La plupart des observateurs du Moyen Orient connaissent aujourd’hui le plus jeune Al Husseini sous le nom qu’il a choisi en 1952, Yasser Arafat. A la fin des années 1980, de nombreux financiers musulmans radicaux de l’OLP ont été déçus par la nature de plus en plus laïque du mouvement palestinien.

Un nouveau terroriste Sunnite, Oussama Ben Laden, tira profit des erreurs politiques d’Arafat et fit de son organisation Al Qaida la première destinataire des soutiens financiers des radicaux musulmans sunnites. Ces fonds ont permis à Ben Laden de mener des attaques terroristes contre des intérêts occidentaux et israéliens durant dix ans. Sa lettre la plus récente, « Lettre au peuple américain » fait écho à la propagande d’Al Husseini selon laquelle « les israélites voulaient détruire la mosquée Al Aqsa. »

La divergence entre les arabes et les juifs a commencé en 1920 avec l’arrivée d’un virulent mufti antisémite à Jérusalem dont l’idéologie avait plus de similitudes avec celle de l’Allemagne nazie qu’avec celle de l’islam historique de Saladin ou des turcs ottomans.



    

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